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vendredi 29 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

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Molière

memoires vives

Les communautés franco-américaines offrent en cadeau
à la Ville de Québec
un monument témoignant de leur fidélité à leur racine

 

par Gilles Durand
 

Le 2 juillet 2008, le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, ont présidé la cérémonie de dévoilement

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Monique Gagnon-Tremblay, ministre, David Fetter, consul général, Patrick Leahy, sénateur, Jim Douglas, gouverneur, Jean Charest, premier ministre, Claire Quintal, au nom des Franco-Américains
Crédit : Délégation du Québec à Boston

 

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Jean Charest, premier ministre et Claire Quintal
Crédit : Délégation du Québec à Boston

 

d’un monument offert à Québec en cadeau par les communautés franco-américaines de la Nouvelle-Angleterre, à l’occasion du 400e anniversaire de fondation de la ville.

Installé au Parc de la Jetée, le monument rehausse les attraits des abords de la nouvelle promenade Samuel-De Champlain. Il se veut un hommage des Franco-Américains partis de Québec pour aller travailler dans les usines de la Nouvelle-Angleterre, une preuve de leur souvenir constant à leur patrie d’origine et une marque de cette grande amitié toujours partagée avec leurs concitoyens d’outre-frontière. Le monument porte le nom de chacun des États de la Nouvelle-Angleterre de même que celui des principales villes où se sont enracinés les descendants de Champlain à force d’un dur labeur.

La représentante émérite des communautés francophones de la Nouvelle-Angleterre, Claire Quintal, a prononcé l’allocution précédant le dévoilement. Tout en souhaitant que le Québec « ne nous oubliera pas, qu’il se souviendra, longtemps encore, de ceux qui sont partis la mort dans l’âme afin d’assurer l’avenir des leurs », elle a tenu à rappeler, par ce geste pérenne et symbolique, l’attachement indéfectible des Franco-Américains envers le Québec :

Nos aïeux, en quittant le Québec, n’ont pas eu à se défricher une terre, ils ont plutôt eu à abattre des préjugés. Tout en essayant de s’établir sur un sol étranger, ils ont tout de même fait un énorme effort pour survivre comme Canadiens de souche française, en restant fidèles à la langue de leurs ancêtres et à leur religion aussi. C’est ainsi que la Nouvelle-Angleterre a connu des Petits Canadas agglomérés autour d’un clocher d’église et d’une école paroissiale bilingue dans la plupart des villes nommées sur ce monument. Nous, leurs descendants, avons cherché à suivre dans leurs traces, nous avons eu à coeur de leur rendre hommage en offrant ce monument à leur ville-mère qui est aussi la nôtre.

Lors de la cérémonie, deux autres monuments, donnés l’un par les États-Unis, l’autre par l’État du Vermont, ont été dévoilés. De nombreuses personnalités tant des États-Unis que du Québec ont assisté à cet événement qui a contribué au renforcement de la fierté identitaire tout en célébrant l’une des plus grandes amitiés au monde. Le lecteur trouvera de l’information textuelle et visuelle supplémentaire sur la cérémonie et l’allocution de Claire Quintal en consultant le site du ministère des Relations internationales du Québec.

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